Marcel Proust - Ressources, musiques, films, livres et études
Ressources Marcel Proust - Nouveautés
- Henry James : La maison de la fiction n’a, en somme, pas une seule fenêtre, mais un million ; à chacune d’elles se tient une figure dotée d’une paire d’yeux, ou du moins d’une longue-vue. - Marcel Proust : Je m'étais servi d'un télescope pour apercevoir des choses
- Terrence Malick / Marcel Proust - Un contexte obnubilé par la vitesse, où tout sort, passe, disparaît - Avant que le public puisse aimer un chef-d'oeuvre vraiment nouveau (Michel Ciment, Pierre Berthomieu, Philippe Fraisse, Paul Valéry, Pierre Boulez)
- René Girard : Proust et Dostoïevski - Denis de Rougemont : On en vient à désirer que l'être aimé soit infidèle, pour qu'on puisse de nouveau le poursuivre et ressentir l'amour en soi. - Marcel Proust : La vie de l'amour de Swann, la fidélité de sa jalousie, étaient faites de la mort, de l'infidélité, d'innombrables désirs, d'innombrables doutes, qui avaient tous Odette pour objet
- Proust, Dostoïevski, Tolstoï, Thomas Mann, Truffaut | L'idée d'un art populaire me semblait ridicule | L'artiste ne peut servir la gloire de sa patrie qu'en étant artiste | ne pas penser à autre chose qu'à la vérité | L'art est esprit
- Olivier PY : Tristan me fait penser à la Recherche du temps perdu : ce sont des oeuvres qui nous donnent une vie en plus. Cet amour de la nuit dans Tristan et Isolde, c'est l'amour de notre nuit à nous, êtres humains
- Ode saphique : au buisson de tes lèvres - Anna Lucia Richter, Johannes Brahms - Marcel Proust : Albertine amie de Mlle Vinteuil et de son amie, pratiquante professionnelle du saphisme, c'était une terra incognita terrible où je venais d'atterrir... Cette fin de journée lointaine à Montjouvain, caché derrière un buisson
- Noblesse - Roland Barthes : un esprit de générosité, une façon générale d'accueil, d'hospitalité - Marcel Proust : la générosité qu'ont les belles choses et les nobles gens à accroître indéfiniment leurs dons
- Chez moi on mène la belle vie, On s'amuse à son gré - Marine Chagnon, Johann Strauss - Marcel Proust : cette musique que nous entendions - arrangements de valses, d'opérettes allemandes, de chansons de cafés-concerts - je leur trouvais bien, à ces airs, quelque chose de cruel ; pour eux le plaisir physique existe seul
- René Girard : Lorsque Proust évoque les sentiments de loyalisme qu'inspire Combray, il parle de patriotisme ; lorsqu'il se tourne vers le salon Verdurin, il parle de chauvinisme
- George Steiner - Tolstoï, Dostoïevski, Proust : entre un livre très gros et un livre mince, la différence est presque d'ordre métaphysique. La vie n'est pas un livre mince, elle est terriblement longue et touffue et dense
- Tu ne dois pas enfermer la nuit en toi - Anna Lucia Richter, Gustav Mahler - Marcel Proust : Ah ! quand la nuit finirait-elle ?
- Fuis ! Tu ne sais pas qui je suis vraiment - Anna Lucia Richter, Robert Schumann - Marcel Proust : pour Albertine c'était une question d'essence : en son fond qu'était-elle ?
- Marcel Proust / Terrence Malick : la femme de Dostoïevski, avec son visage mystérieux dont la beauté avenante se change brusquement en une insolence terrible, n'est-ce pas toujours la même
- Dostoïevski : la beauté sauvera le monde | La beauté, c'est une chose terrible et affreuse... Dieu n'a créé que des énigmes... Par exemple la beauté | Marcel Proust : cette beauté nouvelle : la femme de Dostoïevski
- Berceuse - Anna Lucia Richter, Johannes Brahms - Marcel Proust : pour nous bercer d'un beau songe ou nous consoler d'un gros chagrin
- Solitude dans les champs - Anna Lucia Richter, Johannes Brahms - Marcel Proust : au milieu des blés, dans les champs, en communication avec mon coeur
- Au cimetière - Anna Lucia Richter, Johannes Brahms - Marcel Proust
- Richard Wagner - Waltraud Meier, Isolde - Marcel Proust : tout ce qu'a de réel l'oeuvre de Wagner, ces thèmes insistants et fugaces qui ne s'éloignent que pour revenir... On dirait la reprise moins d'un motif que d'une névralgie
- Champagne - Marine Chagnon, Johann Strauss - Marcel Proust : Les soirs où nous avions emporté du champagne dans les bois de Chantepie, la voix provocante et changée
- Amour fidèle - Anna Lucia Richter, Johannes Brahms - Marcel Proust : J'avais poursuivi, avec ce que j'appelais elle, tout un entretien intérieur
- D'amour éternel - Laura Hemingway, Johannes Brahms - Marcel Proust : Tels nos regards furent un instant face à face, ignorant chacun ce que le continent céleste qui était devant lui contenait de promesses et de menaces pour l'avenir
- D'amour éternel - Marine Chagnon, Johannes Brahms - Marcel Proust : Mais à l'époque où j'aimais Gilberte, je croyais encore que l'Amour existait réellement en dehors de nous
- D'amour éternel - Anna Lucia Richter, Johannes Brahms - Marcel Proust : les promesses d'amour éternel
- Terrence Malick, Proust et Dostoïevski. René Girard : La vérité du désir est la mort mais la mort n'est pas la vérité de l'oeuvre romanesque. Toutes les conclusions romanesques sont des commencements. Toutes les conclusions romanesques sont des Temps retrouvé
- Marcel Proust : Sur la lecture
- Jean-Yves Tadié : Proust et le roman : Essai sur les formes et techniques du roman dans À la recherche du temps perdu
- Résumé d'A la recherche du temps perdu, roman de Marcel Proust
- Marcel Proust : À propos du « style » de Flaubert
- René Girard : Mensonge romantique et vérité romanesque
- Livre audio : A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU de Marcel Proust lu par Dussollier, Wilson, Podalydès, Gallienne, Renucci, Lonsdale
- Marcel Proust - A la recherche du temps perdu - Édition critique de référence : Gallimard, avec notes et esquisses
- René Girard : Chez Proust comme chez Dostoïevski c’est le déni d’invitation, le refus brutal de l’Autre, qui déclenche le désir obsessionnel
- pour Albertine c'était une question d'essence - René Girard : l'être inaccessible, invulnérable et cruel qui peut seul éveiller le désir
- René Girard, Proust et Dostoïevski : le meurtre qui supprime le regard de la femme aimée et nous la livre
- René Girard : Combray n’est pas un objet mais la lumière où baignent tous les objets
- Nietzsche : Ceci distingue l'artiste de l'individu réceptif à l'art : ce dernier atteint dans la réception son plus haut point d'excitabilité ; le premier, dans le don | Proust : Aussi combien s'en tiennent là qui n'extraient rien de leur impression
- Marcel Proust : même pour dire un mot d'une chose, et quelquefois même n'en pas parler du tout, j'ai besoin de m'en saturer indéfiniment
- Todd Haynes, Roland Barthes, Marcel Proust : le théâtre fou et solitaire de l’imagination amoureuse
- François Mitterrand : Marcel Proust qui fit de la Cité des Doges le symbole de l'indépendance et de l'affranchissement, symbolisé par la confusion des éléments : L'on ne sait où finit la terre, où commence l'eau
- Julia KRISTEVA : Colette, quelque grande admiratrice de Sodome et Gomorrhe qu’elle fut (et de Proust) oppose à la gomorrhéenne proustienne une homosexualité féminine primaire, endogène et innocente
- Gérard Genette : La conversation intellectuelle est un genre contraire au goût proustien. On sait le dédain que lui inspire tout ce qui « pense », au lieu de se contenter, comme la nature, de donner à penser
- René Girard : Il faut renoncer, nous dit Proust, à l'entretien passionné que chacun de nous poursuit inlassablement à la surface de lui-même
- Robert Bresson : Proust et Dostoïevski. Ensemble extraordinairement complexe et serré, purement interne, avec des courants et des contre-courants comme ceux de la mer
- Jean-Luc Godard : S'il y a un cinéaste qui aurait pu "réaliser" Proust à l'écran, c'est Hitchcock. Mais il n'a pas eu besoin de le faire, parce que c'est cela qu'il faisait
- Antoine Compagnon : Proust s'interroge sur cette propriété du génie qui fait que chacune des beautés nouvelles qu'il crée est à la fois irréductible et cependant reconnaissable
- Génération 1871. Paul Valéry et Marcel Proust : la valeur absolue que l'on attachait aux mystères et aux promesses de l'art
- Marcel Proust et René Girard | Albertine, Andrée, Gisèle ? l'impitoyable qui avait sauté par-dessus le vieillard
- Paul Valéry : Hommage à Marcel Proust (1922)
- Robert-Ernst Curtius : Hommage à Marcel Proust (1922) | Grand art
- René Girard : Le génie anthropologique de Proust. Toute la théorie mimétique est là. Toute l'anthropologie de l'humanité
- René Girard : L'existence solitaire de Proust. La mort, libération de tout ce mensonge du désir mimétique. La conversion à l'oeuvre
- René Girard : Chez Proust, cette tendance de l'objet, une fois possédé, à se retirer à nouveau. Et alors là, désiré à nouveau
- Proust - Tolstoï dieu serein | chez Tolstoï tout est naturellement plus grand | Cette oeuvre n’est pas d’observation mais de construction intellectuelle
- Nietzsche, Proust, Chardin, Elstir, Vinteuil, Valéry : Ce qu’il faut apprendre des artistes / Chardin entre comme la lumière / Je serai de ceux qui rendent belles les choses
- Dostoïevski et l'extase proustienne | un peu de temps à l'état pur / Il n’y aura plus de temps | instants fugitifs où se manifeste la plus haute conscience de soi-même
- Elie-Joseph Bois : À la recherche du temps perdu. Entretien avec Marcel Proust | Le Temps, 13 novembre 1913
- Un critique ayant écrit... | Qu'est-ce que la critique ? Points de vue de Marcel Proust, Flaubert, Woody Allen, Godard, Terzieff, Paul Valéry, Alain Bergala, Antonioni, Fellini Leos Carax
- Jean-Yves Tadié : Proust peint une réalité déjà déformée par une maladie de la perception qui est proprement artistique