Tome 1 – Du côté de chez Swann

001 : 1. Du Côté de Chez Swann | Longtemps, je me suis couché de bonne heure

002 : À Combray, tous les jours

003 : Ma seule consolation, quand je montais me coucher

004 : Pendant bien des années

005 : Mais le seul d’entre nous pour qui la venue de Swann

006 : Mais regrettant de s’être laissé aller à parler

007 : L’angoisse que je venais d’éprouver

008 : Maman passa cette nuit-là dans ma chambre

009 : C’est ainsi que, pendant longtemps

010 : 1.1.2 Combray II | Combray, de loin, à dix lieues à la ronde

011 : La cousine de mon grand-père – ma grand-tante

012 : Je n’étais pas avec ma tante depuis cinq minutes

013 : Pendant que ma tante devisait ainsi avec Françoise

014 : L’abside de l’église de Combray

015 : En rentrant de la messe, nous rencontrions souvent M. Legrandin

016 : Enfin ma mère me disait

017 : Sur la table, il y avait la même assiette de massepains

018 : Aussi je n’entrais plus dans le cabinet de repos

019 : Cette obscure fraîcheur de ma chambre

020 : Quelquefois j’étais tiré de ma lecture

021 : J’avais entendu parler de Bergotte

022 : Un jour, ayant rencontré dans un livre de Bergotte

023 : Tandis que je lisais au jardin

024 : Le curé avait tellement fatigué ma tante

025 : Quand je dis qu’en dehors d’événements très rares

026 : Si la journée du samedi, qui commençait une heure plus tôt

027 : À cette heure où je descendais apprendre le menu

028 : Hélas ! nous devions définitivement changer d’opinion sur Legrandin

029 : Je dînai avec Legrandin sur sa terrasse

030 : Nous rentrions toujours de bonne heure de nos promenades

031 : Quand on voulait aller du côté de Méséglise

032 : La haie laissait voir à l’intérieur du parc

033 : Léonie, dit mon grand-père en rentrant

034 : Une fois dans les champs, on ne les quittait plus

035 : Comme la promenade du côté de Méséglise était la moins longue

036 : Mes promenades de cet automne-là furent d’autant plus agréables

037 : C’est peut-être d’une impression ressentie aussi auprès de Montjouvain

038 : S’il était assez simple d’aller du côté de Méséglise, c’était une autre affaire d’aller du côté de Guermantes

039 : Je m’amusais à regarder les carafes que les gamins mettaient dans la Vivonne

040 : Un jour ma mère me dit

041 : Combien depuis ce jour, dans mes promenades du côté de Guermantes

042 : Pendant toute la journée, dans ces promenades, j’avais pu rêver au plaisir

043 : C’est ainsi que je restais souvent jusqu’au matin à songer au temps de Combray

044 : 1.2 Un amour de Swann | Pour faire partie du petit noyau

045 : Certes le petit noyau n’avait aucun rapport avec la société où fréquentait Swann

046 : Mais, tandis que chacune de ces liaisons

047 : Mon grand-père avait précisément connu

048 : En disant aux Verdurin que Swann était très smart

049 : L’année précédente, dans une soirée

050 : Aussi quand le pianiste eut fini, Swann

051 : Si l'on n'avait pas arrangé une partie au-dehors c'est chez les Verdurin

052 : Mais il n'entrait jamais chez elle

053 : Une seconde visite qu'il lui fit eut plus d'importance

054 : Rien qu'en approchant de chez les Verdurin

055 : Sur le palier, Swann avait été rejoint par le maître d'hôtel

056 : Il monta avec elle dans la voiture

057 : Maintenant, tous les soirs, quand il l'avait ramenée chez elle

058 : Chaque baiser appelle un autre baiser

059 : Et en effet elle trouvait Swann intellectuellement inférieur

060 : Comme tout ce qui environnait Odette

061 : Il y avait à ce dîner, en dehors des habitués

062 : Mme Cottard qui était modeste et parlait peu

063 : Saniette

064 : En réalité il n'y avait pas un fidèle qui ne fût plus malveillant que Swann

065 : Le soir, quand il ne restait pas chez lui à attendre l'heure de retrouver Odette

066 : Un soir où Swann avait accepté de dîner avec les Verdurin

067 : Il ne lui parla pas de cette mésaventure

068 : Quand il voulut dire adieu à Odette pour rentrer

069 : Un mois après le jour où il avait lu la lettre adressée par Odette à Forcheville

070 : Alors ce salon qui avait réuni Swann et Odette devint un obstacle

071 : Il avait eu un moment l'idée, pour pouvoir aller à Compiègne

072 : Il est vrai qu'un jour Forcheville

073 : Après ces tranquilles soirées les soupçons de Swann

074 : Ainsi, par le chimisme même de son mal

075 : Certes l'étendue de cet amour, Swann n'en avait pas une conscience directe

076 : Mon oncle conseilla à Swann de rester un peu sans voir Odette

077 : Même quand il ne pouvait savoir où elle était allée

078 : Il arrivait encore parfois, quand, ayant rencontré Swann, elle voyait

079 : Le baron lui promit d'aller faire la visite

080 : Swann s'était avancé, sur l'insistance de Mme de Saint-Euverte

081 : Le pianiste ayant terminé le morceau de Liszt

082 : Le pianiste qui avait à jouer deux morceaux de Chopin

083 : Swann, habitué quand il était auprès d'une femme

084 : Mais le concert recommença et Swann comprit

085 : Il y a dans le violon – si, ne voyant pas l'instrument

086 : Swann n'avait donc pas tort de croire que la phrase de la sonate existât réellement

087 : À partir de cette soirée, Swann comprit que le sentiment qu'Odette

088 : Un jour il reçut une lettre anonyme, qui lui disait qu'Odette

089 : Un jour, étant dans la période de calme la plus longue

090 : Swann avait envisagé toutes les possibilités. La réalité est

091 : Ce second coup porté à Swann était plus atroce

092 : Une fois elle lui parla d'une visite que Forcheville

093 : Certains soirs elle redevenait tout d'un coup avec lui d'une gentillesse

094 : Le peintre ayant été malade, le docteur Cottard lui conseilla un voyage

095 : Il se trompait. Il devait la revoir une fois encore

096 : 1.3 Noms de pays : le nom | Parmi les chambres dont j'évoquais le plus souvent l'image

097 : Le nom de Parme, une des villes où je désirais le plus aller

098 : Mais je n'étais encore qu'en chemin vers le dernier degré de l'allégresse

099 : Le premier de ces jours – auxquels la neige

100 : Mais au moment même, je ne pouvais apprécier la valeur de ces plaisirs nouveaux

101 : J'avais toujours à portée de ma main un plan de Paris

102 : Les jours où Gilberte m'avait annoncé qu'elle ne devait pas venir

103 : Je rejoignis les bords du lac